Accéder au contenu principal

Séjour à l'île d'Oléron: le jeudi 14 et vendr 15 /09/2017

Depuis mercredi soir, il y avait un vent exceptionnel pour l'île de Ré! Toute la nuit il a soufflé. La météo annonçait un "vent frais" avec 7 bf. Le matin, peu de chats dans les rues, peu de gens à vélo, vraiment il y avait 35 noeuds de vent, 40 en rafales. 
Même les petites commères du port ne sortaient pas :-)



Nous comptions partir vers 10h, mais nous avons dû post-poser notre départ à 14h, la marée nous le permettait.
Nous voilà partis: belle navigation, on voguait à vive allure, un peu de houle.

Marie et Fanny, même pas malades! Car pas de mots fléchés en naviguant.



On a croisé celui-là, ancré, en attente de rentrer au port "La Palisse", près de La Rochelle.
Cette belle navigation a duré 3h30. Nous avions prévu de nous mettre à l'ancre, devant une plage (au mouillage), pas loin de Boyardville. A l'île d'Oléron, les ports sont petits et surtout il n'y a pas assez  d'eau pour notre tirant d'eau ( 2m35).
Et surprise: nous passons près du Fort Boyard!

On le voit là au loin....le fort mythique!



Il n'y a pas beaucoup de fond autour de ce bâtiment, car il est construit sur "un haut-fond", entouré d'un banc de sable. A Boyardville, il y a beaucoup d'activités dont le but est la visite, de loin, de ce fort: sorties en cata, sorties en vieux gréement, le survoler en hélicoptère. Au choix. 
Et puis, très vite, nous arrivons devant la belle plage, dont voici le paysage à notre arrivée, vers 17h:

La nuit au mouillage fût spéciale, un peu de remous, mais on s'habitue vite. Et à 5h du matin, un orage nous a surpris, nous a éveillés tellement le vent soufflait. On sentait le bateau qui tirait sur l'ancre, trembloter légèrement. Des éclairs, le tonnerre, le bruit du vent dans le mât. Pffff ! Heureusement, ce phénomène n'a duré qu'une petite demi -heure, puis tout s'est calmé. Et voilà, le même paysage, de la plage, que la veille. Avec le fort dans notre dos.

C'est tellement plus beau avec du soleil!


Donc, ce vendredi, la météo annonçait une météo mitigée qui, à l'île d'Oléron, s'est transformée en une superbe journée pleine de soleil!

Il y avait encore du monde sur la plage, dont des véliplanchistes, des mordus de la pêche, des bronzeurs, comme nous, mais pas de nageurs. 










Il était prévu que nous quittions le mouillage, qu'on lève l'ancre vers 21h30-22H pour rejoindre La Rochelle. Car pour rentrer au port "des Minimes" il faut bénéficier d'une certaine hauteur de marée. Puisque les filles ont un TGV à 11h le samedi matin, on n'a pas le choix que d'y aller à cette heure tardive, la prochaine marée haute sera vers 13h, trop tard.... Cool, il y aura 2h de navigation, de nuit, avec un vent au près. Rapidement, le vent décide de monter. Donc la nav se passe gaiement, nous allions relativement vite. Tout d'un coup, une rafale fait gîter le bateau, Pierre qui tenait la barre, pour ne pas perdre tout à fait l'équilibre, met son pied rapidos, sur un bord et "CLAC" entendons-nous....c'était la poignée qui commande le moteur qui a cédé! Mille sabords: plus aucun moyen de débrailler ni d'accélerer. C'est comme si nous n'avions plus de moteur. Pas question de rentrer dans un port ainsi! Silence dans le cockpit. Pierre, très embarrassé, réfléchissait fond de caisse: quelle(s) solution(s)??
Donc, il nous a trouvé, sur la carte, une zone, près de l'entrée du port, avec assez d'eau que pour mettre l'ancre qlq heures. Nous avons ancré ( à la voile), tout doux vers 23h30. Il a tenté de réparer le "truc" mais la panne était trop compliquée, difficile d'accès. Il y avait beaucoup de houle à se rendre malade. Marie et Fanny sont allées dormir. Moi, je veillais....A 2h du matin, avec des conseils téléphoniques de la capitainerie des Minimes, nous sommes arrivés jusqu'à l'entrée du port avec le génois ( petite voile devant). Le vent était favorable ( nous poussait ds le dos) et s'était bien calmé. Pas trop de courant, ainsi on n'était pas dévié ni vers les bouées ni vers des cardinales. Juste avant les pontons, deux personnes dans un gros zodiac semi-rigide l'ont collé, bien amarré à nous. Ils nous ont expliqué qu'ils étaient le moteur et Pierre devait diriger le bateau et faire sa manoeuvre comme d'habitude. Et Hop! En 4 min, Crok'n Roll était amarré, nickel. Il était 2h45 et à 11h, les filles sont montées dans le TGV, comme prévu. Waow! A ces gars du port, merciii ! Et waow à nous, on a géré cet incident, avec stress, mais avec beaucoup de calme. 
Nous voilà, à La Rochelle, pour diverses maintenances prévues et pour une réparation en plus, oups!
Nous serons coincés quelques jours. Repos.

Position habituelle

La tige s'est sectionnée nette

Photo prise quelques heures après, pour le blog. Il décompresse!

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

 ANNEE 2022:  Beautés et découvertes dans le Dodécanèse:  LEROS, KALYMNOS. Notre bateau a hiverné au nord de Leros . Nous sommes mi-mai , c'est la première fois que nous naviguerons au printemps. J'avais envie de voir les couleurs offertes par la flore sur les îles. J'en serai ravie! En mai, la théorie météorologique dit que le meltem (ou meltemi en grec) n'est pas encore présent. En quittant le parc à bateau "Artemis", nous avons envie de fêter notre départ-saison 2022 à la taverne " Stigma Archangelos" dans la baie sud de l'île Archangelos, accessible uniquement par bateau. L'ancrage n'a pas été facile, nous avons dû nous y prendre à trois reprises! En fait, dans le fond maritime de la baie, il y a beaucoup de posidonies  (plantes à fleurs, sous- marines) qui forment un épais tapis dans lequel notre ancre ( Rocna) ne s'accroche pas. Il faut viser un espace de sable entre les posidonies pour jeter l'ancre. Une fois ancré, on saut
LEVHITA, PATMOS, LIPSI: séjour bien dépaysant! Notre croisière en 2021 s'était terminée par la visite amicale ( et inoubliable) de notre ami Nicolas, mi-octobre. En voici le récit. Nous espérons que ce séjour lui aura donné envie de revenir en Grèce. Découvrir d'autres îles. En voilier :-) Nico est arrivé à temps. Nous nous étions encore renseignés auprès de plaisanciers habitués de ces îles du Dodécanèse, pour un bon abri d'un vent du sud. Car dans quelques heures il soufflera et nous amènera des orages durant les prochaines 48 heures.  La décision est prise: nous irons à Levitha. Go!Vent au portant.  Malgré une météo maussade annoncée, le ciel est bleu et la luminosité est forte. Un vent du sud-est nous pousse de Leros vers une baie  au sud de Levitha. Baie qui nous protégera ces prochaines 48 heures. Car du vent du sud ( sud-est), il y en aura! C'est une navigation sympathique avec un vent de travers qui nous y amène. Levitha est une petite île dentelée de 7 km sur
La côte Thyrrhénienne: Région de la Calabre: En quittant l'île de Stromboli, nous avons pris le cap vers la côte ouest du continent italien. Notre prochain port sera TROPEA. Une ville balnéaire avec la vieille ville perchée sur un rocher surplombant la mer. L'approche de cet endroit est séduisant, de part ce rocher habité et de part les grandes plages au bord de la mer presque turquoise. Mais ville balnéaire décevante. Ensuite, on s'est arrêté à VIBO VALENTIA. Petite ville, petite marina sans particularité. Il a plu énormément durant deux jours. Le vendredi 5 octobre on veut profiter "d'un bon vent", c'est quand même un voilier qu'on manoeuvre, marre de faire du moteur! Une navigation très chouette, avec un vent de travers à 16 noeuds. Rapidement, on s'inquiète car la mer est agitée et on doit éviter des petits troncs d'arbres, des bambous, une citerne de ? flottante et de plus en plus de débris de végétaux dans l'eau.  A n