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Affichage des articles du octobre, 2017
Combarro ( Ria de Pontevedra): de samedi 21/10 au mercredi 25/10/2017 En quittant Sanxenxo, on s'enfonce dans la Ria durant une heure, on passe devant une petite île, on vire sur babord et le village très sympathique de Combarro nous apparait. La capitainerie est facilement repérable, c'est le bâtiment rouge vif à droite. C'est une marina privée, peu de pêcheurs. C'est tout paisible. Le lendemain de notre arrivée, une bande de 5-6 dauphins sont venus faire leur show devant la baie. Deux d'entre eux sont même venus faire un petit tour entre les bateaux amarrés.  Nous sommes restés longtemps là-bas car ayant loué un vtt, nous avons pu profiter de visites plus éloignées, dont la ville de Pontévedra. Nous avons une météo magnifique, un anticyclone s'est installé, il n'y a pas beaucoup de vent, mais on découvre des endroits tellement beaux sous le soleil! Les locaux nous ont expliqué que c'était une arrière saison exceptionnelle, depuis 2 ans i
Ria de Pontevedra:  mercredi 18/10/2017 Beaucoup moins de soucis de marées pour atteindre les ports ou les marinas dans les Rias. On peut partir quand on veut. Nous avons adopté le rythme espagnol, sans problème! Le soleil se lève à 8h45, l'animation autour de nous ne se fait qu'à 9h. Donc, nous quittons Portosin à 11h15 vers la première marina à l'entrée de la Ria de Pontevedra: Sanxenxo ( Sangenjo), difficile à prononcer. Pour sortir de la Ria de Muros, étant protégé du vent et de la houle, c'était sympa.  Une fois dans l'Océan, le vrai, des vagues larges qui forment une haute houle nous a balancés. Presque pas de vent, donc, moteur ( 6 noeuds). On hisse quand même la grande voile pour stabiliser le bateau, pour qu'il y ait moins de roulis, malheureusement ce n'est pas un remède miracle....mais on n'est pas malade. Il faut juste ne pas trop s'activer dans tous les sens, ni lire. Waow! Au milieu de la navigation, vers 14h, le vent se l
La Ria de Muros e Noia:  Dimanche 15/10 au mercredi 18/10: Au mouillage, la nuit, Pierre n'a dormi que d'un oeil, car il surveillait le vent. Nous avions ancré le bateau en fonction de la direction du vent, c'est important. Mais, durant la nuit, c'était pas prévu, le vent a changé. Il n'était pas très fort, cela n'a eu aucune incidence sur l'ancrage. Le dimanche matin, il faisait chaud, aucune humidité, le paradis! MAIS changement complet de météo: dans l'après-midi et pour la nuit, elle annonçait une forte augmentation de la force du vent avec quelques précipitations, perte de 10°C! A cause de l'ouragan Ophélia. Donc, dès 11h du matin, on a décidé de se réfugier à Portosin, petit village à l'ouest dans la Ria. Cette petite traversée nous a pris une heure. Nous avons dû éviter les cultures de crustacés, très important! Et nous avons vu, de loin, les incendies qui se répandaient en Galice, avec la montée du vent, c'était dramatique ( ce que
D'un bon vers le cap Finisterre: départ le 13/10, arrivée le 14/10 Il n'y a toujours pas de vent et quand il est là, il est de face. La côte Cantabrique est encore longue, donc on a décidé, on est motivé, de naviguer beaucoup, même au moteur, pour passer le cap Finisterre ( rappel: la pointe, c'est en Bretagne). Et atteindre, enfin, les Rias bajas magnifiques qui se situent en Galice. On a 96 000 miles à faire en un jour, puis 36 000 miles le lendemain.  Vendredi 2h30 du matin, on lâche les amarres, il fait nuit, il fait bien frais, très humide. Je suis un peu stressée car nous ferons des rôles de quart ( éveil), c'est la première fois pour moi. Ceci dit, la nuit ne sera pas longue mais le soleil ne se lève qu'à partir de 8h. On lance la navigation à deux, on se familiarise avec le cap, avec les instruments de nav, comme il y a des nuages et que la lune est faible, on doit s'habituer à scruter ce que l'on peut dans le noir. En navigation côtière, ce son
Viveiro:  mercredi 11/10/2017 La côte cantabrique que nous suivons depuis Ribadesella est nommée par les locaux "costa del morte". Car l'océan vient se fracasser contre les falaises, contre des rochers, les vagues sont parfois gigantesques et sont dangereuses. Tout semble agressif mais beau car aussi impressionnant. Les guides marines conseillent de naviguer au loin de cette côte. Et de s'en approcher que pour rentrer aux ports.  La marina de Ribadeo, nous la quittons à 12h30 avec un au revoir ( et peut-être à une prochaine fois...) à un couple de jeunes brésiliens, plus une amie skipper, qui traçaient vers Lisbonne, pour entamer la traversée de l'Atlantique. Ils étaient venus réceptionner leur catamaran ( un Lagoon 450 F) à La Rochelle, lors du Grand Pavois, dans le but d'organiser des croisières, du charter de passagers de Rio, vers les îles caraïbes. Cool! Après 2h de navigation, un vent au près s'est levé ( 23 noeuds) au point de prendre
En route vers Luarca et Ribadeo:  lundi 9 oct et mardi 10 oct La météo annonce une semaine pleine de soleil, une houle qui diminue ( mer calme dit la météo), chouèèètte  MAIS pas trop de vent. Nous quittons Gijon vers 10h45. Les manoeuvres de port se font de plus en plus "les doigts dans le nez" car d'abord, on attrape de l'expérience et deuxièmement manoeuvrer avec peu de vent, c'est facile. La navigation est identique à la précédente: le vent se lève en début d'après-midi, toujours vent arrière. Nous devenons les pro du spi. Je vous explique simplement: le spi est emballé dans un sac. On le sort de là, on l'attache à une drisse ( longue corde qui part du haut du mât jusqu'en bas qui permet de hisser la voile), comme la grande voile a sa drisse. Ensuite, Pierre tire sur deux bosses ( cordages) qui remonte la chaussette jusqu'en haut permettant au spi de se déploier, moi, je l'aide, à partir du cockpit, à le stabiliser avec l'écoute