Vers Faro et OLHAO, le mercredi 1er août:
En fin de journée, à 16h, nous avons fui le bruit et la grosse infrastructure de Vilamoura pour une nuit au mouillage, dans la nature. Car à 3h de navigation de là, il y a les lagunes et ses îles sur la côte de Faro et d'Olhao (Parque national de Ria Formosa). Cette lagune a peu de fond, il y a des bancs de sable. Une majestueuse réserve aux oiseaux, aux échassiers, où, malgré certaines restrictions, les petits bateaux peuvent circuler. Les bateaux qui en ont la possibilité ( faible tirant d'eau) peuvent séjourner au port de Faro, ou de Olhao. Les canaux principaux sont bien balisés et il y a assez d'eau, ce qui permet aux bateaux d'ancrer à plusieurs endroits.
Mercredi 16h, donc, il y a un grand soleil et très peu de vent, ce qui justifie cette chaleur étouffante et une navigation au moteur.
Le paysage de la côte est rapidement très différent des falaises de Lagos, Portimao et Vilamoura. De longues plages commencent un peu après Vilamoura, bordée de villages de vacances, ensuite c'est désertique. 8 miles avant le cabo de Santa Maria, la lagune commence.
Navigation très agréable, on est comme sur un lac, pas une vague. On a croisé 2 dauphins, et oui!
D'abord on le devine, puis on le voit de mieux en mieux, le phare du cabo de Santa Maria, haut de 49m sur l'île de Culatra. Il ressemble à une aiguille. Nous passerons à proximité quand on sera dans le chenal vers Ohao.
Vers 19h, on repère l'entrée du chenal principal, une cardinale rouge à babord, une cardinale verte à tribord. Ils expliquent, dans les guides, qu'il peut y déferler une lame de houle ( dûe à une remontée des fonds marins) avec du courant. Effectivement, il y a un peu de courant mais l'océan est tellement calme que nous ne ressentons pas de houle spécifique ( ouf! me dis-je).
Et puis suivre scrupuleusement 3 bouées rouges en les laissant sur babord.
Une fois ces 3 bouées passées, il faut soit naviguer dans le canal balisé à babord ( vers Faro) ou celui à tribord, vers Olhao. Pour nous, c'est Olhao. On s'avance lentement jusqu'au mouillage, en admirant les bords de cette lagune, ici Ilha de Culatra. Ile où résident 3 000 habitants en permanence, il n'y a ni routes, ni voitures, seuls quelques tracteurs roulent sur ce sable meuble. Il y a un magasin, des restaurants, une poste, etc, ravitaillés par des ferries, plusieurs fois par jour.
Oups! On n'est pas tout seul au mouillage! Jamais, durant notre voyage, nous n'avions rencontré tant de bateaux à l'ancre! Mais il y a beaucoup d'espace. Pas de danger de proximité.
Ey nous voilà, au coucher de soleil, à manger un petit repas bien sympathique.
Nous ne resterons qu'une nuit à cet endroit car on voudrait bien avancer, se rapprocher du détroit de Gibraltar. Arriver en Espagne à Chipiona ou à Cadix, en fonction des conditions de la journée de navigation de demain.
La météo annonce une montée du vent cette nuit. Vent de face pour notre cap....
En fin de journée, à 16h, nous avons fui le bruit et la grosse infrastructure de Vilamoura pour une nuit au mouillage, dans la nature. Car à 3h de navigation de là, il y a les lagunes et ses îles sur la côte de Faro et d'Olhao (Parque national de Ria Formosa). Cette lagune a peu de fond, il y a des bancs de sable. Une majestueuse réserve aux oiseaux, aux échassiers, où, malgré certaines restrictions, les petits bateaux peuvent circuler. Les bateaux qui en ont la possibilité ( faible tirant d'eau) peuvent séjourner au port de Faro, ou de Olhao. Les canaux principaux sont bien balisés et il y a assez d'eau, ce qui permet aux bateaux d'ancrer à plusieurs endroits.
Mercredi 16h, donc, il y a un grand soleil et très peu de vent, ce qui justifie cette chaleur étouffante et une navigation au moteur.
Le paysage de la côte est rapidement très différent des falaises de Lagos, Portimao et Vilamoura. De longues plages commencent un peu après Vilamoura, bordée de villages de vacances, ensuite c'est désertique. 8 miles avant le cabo de Santa Maria, la lagune commence.
Longue plage de sable de l'île da Barreta, extrémité ouest de la lagune. |
C'est Faro. |
D'abord on le devine, puis on le voit de mieux en mieux, le phare du cabo de Santa Maria, haut de 49m sur l'île de Culatra. Il ressemble à une aiguille. Nous passerons à proximité quand on sera dans le chenal vers Ohao.
Vers 19h, on repère l'entrée du chenal principal, une cardinale rouge à babord, une cardinale verte à tribord. Ils expliquent, dans les guides, qu'il peut y déferler une lame de houle ( dûe à une remontée des fonds marins) avec du courant. Effectivement, il y a un peu de courant mais l'océan est tellement calme que nous ne ressentons pas de houle spécifique ( ouf! me dis-je).
Et puis suivre scrupuleusement 3 bouées rouges en les laissant sur babord.
Une fois ces 3 bouées passées, il faut soit naviguer dans le canal balisé à babord ( vers Faro) ou celui à tribord, vers Olhao. Pour nous, c'est Olhao. On s'avance lentement jusqu'au mouillage, en admirant les bords de cette lagune, ici Ilha de Culatra. Ile où résident 3 000 habitants en permanence, il n'y a ni routes, ni voitures, seuls quelques tracteurs roulent sur ce sable meuble. Il y a un magasin, des restaurants, une poste, etc, ravitaillés par des ferries, plusieurs fois par jour.
Le beau phare blanc et rouge de Santa Maria |
Abri, en rouge et blanc, du canot de sauvetage. |
Oups! On n'est pas tout seul au mouillage! Jamais, durant notre voyage, nous n'avions rencontré tant de bateaux à l'ancre! Mais il y a beaucoup d'espace. Pas de danger de proximité.
Ey nous voilà, au coucher de soleil, à manger un petit repas bien sympathique.
Nous ne resterons qu'une nuit à cet endroit car on voudrait bien avancer, se rapprocher du détroit de Gibraltar. Arriver en Espagne à Chipiona ou à Cadix, en fonction des conditions de la journée de navigation de demain.
La météo annonce une montée du vent cette nuit. Vent de face pour notre cap....
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Crok'n Roll se nourrit de vos commentaires