La Sicile du nord: San Vito lo Capo et Palermo:
En début d'après-midi, le vent thermique est là, on peut partir. Nous n'aurons que 36 miles à naviguer.
Ce fût une navigation très gaie: un vent à 11 noeuds, vent de face qui nous oblige à tirer des bords. On traçait bien, une moyenne de 6 noeuds. Un autre bateau italien, dimension équivalente au nôtre, prenait la même direction que nous. Sa tactique des bords était différente de la nôtre, car il longeait plus près de la côte, tandis que nous, nous étions plus au large. Nous avons gagné la course avec un bord en moins.....jeu de marins!
Nous sommes arrivés dans un petit port tout joli, avec les couleurs du soleil couchant.
San Vito lo Capo est une une importante ville balnéaire. Car elle bénéficie d'une grande plage de sable fin, bien aménagée, bordée de palmiers, l'eau y est turquoise telle une carte postale. Les vieux édifices ( sanctuaire, chapelle) ont une architecture d'influence arabo-normande.
Ici, l'organisation portuaire est très organisée, avec des démarches administratives réglementées. La marina est en dehors de la ville, surplombée du mont Monaco. Le trajet entre le bateau et la ville est très agréable car il longe l'eau et traverse un jardin qui se termine sur une place. Il n'est pas nécessaire de sortir les vélos.
Le dimanche matin, on mange le petit dej dans le cockpit, il fait bon mais nuageux. Une fois de plus, en 15 min, un grain est apparu: le vent est monté progressivement jusqu'à 36 noeuds, des vagues rentraient dans le port. Les petites barques de pêcheurs rentraient au plus vite. Chaque plaisancier s'occupait de vérifier ses amarres, d'en ajouter pour certains. Les "ormeggiatori" étaient sur les pontons pour aider et conseiller. Il y eu tout de suite une ambiance de solidarité. Ce grain est parti comme il est arrivé et nous a occupés durant 1h.
A 10h30, la météo restait nuageuse, temps parfait pour bouger. Les Crokaert, c'est comme des coccinelles, il faut qu'ils montent! Donc, ascension du mont Monaco qui domine la baie.
Cette montagne et ses paysages étaient une belle récompense! Car, nous étions à peine en marche que le soleil est apparu. Ce qui nous a valu 3h de marche sous le soleil qui cognait, la souffrance!
Nous avons passé la fin de l'après-midi au bateau, un peu éreinté. Mais Pierre voulait terminer quelques bricolages:
1) Ouvrir encore ce moteur de l'annexe. Le résultat fût désolant: il faut remplacer une pièce importante, il faudra la commander. C'est terriblement contrariant car on est proche des îles éoliennes où il est prévu beaucoup de mouillages.
Ce n'est pas si grave, on a des rames....
2) Quand Pierre affale la grande voile, il sent une résistance. Elle s'aggrave ces derniers jours. Ca le tracasse, il faut qu'il aille voir! Là-haut, à 20m, gloups!
On a répété la manoeuvre oralement 2-3 fois. On a mis nos écouteurs avec micro pour communiquer. Il s'est assis dans sa nacelle et avec le winch, je l'ai "monté". Je n'étais pas à l'aise du tout! Pierre a pris des photos, il était plutôt rassuré car il n'y a pas de pièce cassée. La descente fût délicate et la manoeuvre fût une réussite.
Le soir, nous avions des nouveaux voisins à l'accent exotique charmant: des canadiens francophones. Marlène et Norman. Bien évidemment, on a papoté longtemps. Ils naviguent depuis des années dans les Caraïbes, aux Bahamas, dans des grands lacs aussi. C'est la 3 ème année qu'ils passent leurs vacances en Méditerranée car ils apprécient beaucoup cette mer et ce qu'elle offre comme paysages: Croatie, Grèce et Italie, à leur compteur.
Matin,10h: avant de partir de San Vito lo Capo, sur conseil de Norman, j'ai couru au local des pêcheurs, acheter une darne d'espadon et des gambas fraîches pour ce soir. Mmmm! Quel bel étalage! Nous sommes partis vers Palerme où nous avons passé quelque heures seulement. La marina est polluée, sale et nous étions placés devant un chantier naval, sous une grue, horrible! On aspire vraiment à la nature et à la découverte des îles éoliennes!
En début d'après-midi, le vent thermique est là, on peut partir. Nous n'aurons que 36 miles à naviguer.
Ce fût une navigation très gaie: un vent à 11 noeuds, vent de face qui nous oblige à tirer des bords. On traçait bien, une moyenne de 6 noeuds. Un autre bateau italien, dimension équivalente au nôtre, prenait la même direction que nous. Sa tactique des bords était différente de la nôtre, car il longeait plus près de la côte, tandis que nous, nous étions plus au large. Nous avons gagné la course avec un bord en moins.....jeu de marins!
On aperçoit la grande île: La Sicile! |
Notre destination sera juste après "La punta Solanto". |
Phare du "capo San Vito", on affale les voiles car on y est! |
On remarque la ville sur la gauche de la photo. |
Nous sommes arrivés dans un petit port tout joli, avec les couleurs du soleil couchant.
San Vito lo Capo est une une importante ville balnéaire. Car elle bénéficie d'une grande plage de sable fin, bien aménagée, bordée de palmiers, l'eau y est turquoise telle une carte postale. Les vieux édifices ( sanctuaire, chapelle) ont une architecture d'influence arabo-normande.
Ici, l'organisation portuaire est très organisée, avec des démarches administratives réglementées. La marina est en dehors de la ville, surplombée du mont Monaco. Le trajet entre le bateau et la ville est très agréable car il longe l'eau et traverse un jardin qui se termine sur une place. Il n'est pas nécessaire de sortir les vélos.
Le dimanche matin, on mange le petit dej dans le cockpit, il fait bon mais nuageux. Une fois de plus, en 15 min, un grain est apparu: le vent est monté progressivement jusqu'à 36 noeuds, des vagues rentraient dans le port. Les petites barques de pêcheurs rentraient au plus vite. Chaque plaisancier s'occupait de vérifier ses amarres, d'en ajouter pour certains. Les "ormeggiatori" étaient sur les pontons pour aider et conseiller. Il y eu tout de suite une ambiance de solidarité. Ce grain est parti comme il est arrivé et nous a occupés durant 1h.
A 10h30, la météo restait nuageuse, temps parfait pour bouger. Les Crokaert, c'est comme des coccinelles, il faut qu'ils montent! Donc, ascension du mont Monaco qui domine la baie.
Tout en haut, à droite, on a une vue de la côte vers Palerme. |
Du sommet, à gauche, on a une vue sur la ville et la marina, ds le fond de la baie. |
Cette montagne et ses paysages étaient une belle récompense! Car, nous étions à peine en marche que le soleil est apparu. Ce qui nous a valu 3h de marche sous le soleil qui cognait, la souffrance!
Nous avons passé la fin de l'après-midi au bateau, un peu éreinté. Mais Pierre voulait terminer quelques bricolages:
1) Ouvrir encore ce moteur de l'annexe. Le résultat fût désolant: il faut remplacer une pièce importante, il faudra la commander. C'est terriblement contrariant car on est proche des îles éoliennes où il est prévu beaucoup de mouillages.
Ce n'est pas si grave, on a des rames....
2) Quand Pierre affale la grande voile, il sent une résistance. Elle s'aggrave ces derniers jours. Ca le tracasse, il faut qu'il aille voir! Là-haut, à 20m, gloups!
On a répété la manoeuvre oralement 2-3 fois. On a mis nos écouteurs avec micro pour communiquer. Il s'est assis dans sa nacelle et avec le winch, je l'ai "monté". Je n'étais pas à l'aise du tout! Pierre a pris des photos, il était plutôt rassuré car il n'y a pas de pièce cassée. La descente fût délicate et la manoeuvre fût une réussite.
Le soir, nous avions des nouveaux voisins à l'accent exotique charmant: des canadiens francophones. Marlène et Norman. Bien évidemment, on a papoté longtemps. Ils naviguent depuis des années dans les Caraïbes, aux Bahamas, dans des grands lacs aussi. C'est la 3 ème année qu'ils passent leurs vacances en Méditerranée car ils apprécient beaucoup cette mer et ce qu'elle offre comme paysages: Croatie, Grèce et Italie, à leur compteur.
Matin,10h: avant de partir de San Vito lo Capo, sur conseil de Norman, j'ai couru au local des pêcheurs, acheter une darne d'espadon et des gambas fraîches pour ce soir. Mmmm! Quel bel étalage! Nous sommes partis vers Palerme où nous avons passé quelque heures seulement. La marina est polluée, sale et nous étions placés devant un chantier naval, sous une grue, horrible! On aspire vraiment à la nature et à la découverte des îles éoliennes!
Le théâtre |
On retourne au bateau, elle est chouette la marina! |
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Crok'n Roll se nourrit de vos commentaires