Dans les îles Egadi ou Aegates: Favignana.
On s'est fixé un départ vers 8h30-9h vers l'île de Favignana. Le vent est là! Le temps de se préparer, de faire un "aurevoir" ( pas un adieu!) à nos amis Rachel et Simon, il est tout de suite 10h. En sortant du port de Cagliari, eux iront à tribord vers les Baléares, nous irons à bâbord vers La Sicile.
On longe quelque temps la côte sarde, cette île donne envie d'y revenir!
Puis, en début d'après-midi, le vent monte à 8 noeuds ( c'est pas trop fort, parfait), il a une allure "au largue" , donc: on grée le spi! On est tout content car depuis le Portugal, le vent ne nous portait plus. Nous étions (trop) souvent face au vent, avec une allure "au près".
Pierre sort le spi de sa trappe avant. Il monte la bosse du point d'amure, l'amène jusqu'au cockpit. Même étape pour l'écoute de la voile. Ensuite, il attache la drisse à la têtière. Mon rôle, avec le winch, est de hisser le spi jusqu'en haut. Pierre retrousse la chaussette, le spi de déploie et je borde. Pierre le règle pico bello. Et nous naviguons à 7-7,5 noeuds, ça dépote!
Mais à 17h, le vent est trop fort, on navigue à 9 noeuds, le bateau "loffe", la barre est diffcile à maintenir, donc il faut ( malheureusement) l'affaler. Le restant de la navigation se fera à la grand voile et au génois. Quelques heures de moteur au milieu de la nuit. Le ciel est toujours bien dégagé, plein d'étoiles, mais en plus, cette nuit, on a été photographié tout plein:
de nombreux éclairs, sans aucun bruit, durant des heures, étonnant!
En début d'après-midi: On s'approche de Favignana. C'est une journée nuageuse.
Les îles Egadi, près de la côte ouest de la Sicile, sont trois îles dans une réserve maritime créée en 1991. Favignana est la plus grande avec un village et un port sûr. La pêche au thon est la principale ressource de ces îles. La mise en place de grands filets, pas toujours bien visibles par des bouées, rendent la navigation de nuit difficile.
Au milieu de l'île de Favignana se dresse une montagne ( Montagna Grossa) du nord au sud. De chaque côté de la montagne, la terre est basse, tel un plateau. Depuis une centaine d'années, l' île n'a plus de pins mais une végétation sèche. En haut de la montagne, dominant le port du village, un fort aragonais: Santa Catarina.
Le port de l'île est au nord, on y arrive:
Quand l'île est en vue, on appelle le port afin de savoir s'il y a une place. "Sisi, alcun problema!"nous répond l'ormeggiatori. On comprend que 20 min avant notre arrivée, on doit le rappeler et demander "Franscesco". On fait ça! Il nous aide à l'amarrage -pendille, bien sympathiquement. Le paysage est superbe! On prend nos repères, on souffle un peu, il est 15h. Le petit centre historique est à côté, ça nous arrange bien, car on est fatigué de nos 28 heures de navigation. En fait, il n'y a qu'un seul quai pour les plaisanciers visiteurs. Notre voisin est un yacht, pas très grand, qui vient de Tunisie. Eh oui, La Sicile est plus près du continent nord-africain, que des Baléares. A la radio, effectivement, nous entendions de appels avec des noms de bateaux à consonance arabe.
Plusieurs fois par jour, des ferries venant de La Sicile viennent déposer et/ou reprendre des touristes venus passer la journée à Favignana. Cette belle île se visite à vélo ou en scooter. Il y a des rando pédestres, des sorties en mer, possibilité aussi de faire de la plongée sous-marine. Donc, ce quai est plutôt animé, les touristes et les gens curieux nous regardent lire, manger, nettoyer, c'est drôle!
Il n'y aucune infrastructure sanitaire, pas de toilettes, pas de douches. Nos voisins de Tunisie, par exemple, prennent la douche au tuyau d'arrosage, sur le quai, parmi les badauds.
Il n'y a pas de bureau. Francesco, sous son parasol, nous a dit: "le bureau c'est moi!"( voir photo). Bon, on paye en cash.
Et Pierre analyse l'endroit car ce quai est bruyant, why? Au début, nous pensions que le bateau de la plongée sous-marine rechargeait ses bonbonnes, mais "que neni":
Un groupe électrogène alimente l'électricité du quai! Nuisance sonore de 8h à 22h! Il y a le bruit et aussi les émanations de diesel! C'est vraiment dommage car on fuira l'endroit dès le lendemain.
Le matin, pendant que je me dépatouille dans une superette italienne pour acheter des fruits et des légumes, Pierre va courir dans la montagne et me ramène une photo panoramique: Waow!
Cette île de Favignana nous laisse un excellent souvenir. On s'y est bien amusé et nous avons découvert la Sicile, parfois digne d'un film!
Delà, cap vers la grande île ( Sicile), précisément vers San Vito lo Capo !
On s'est fixé un départ vers 8h30-9h vers l'île de Favignana. Le vent est là! Le temps de se préparer, de faire un "aurevoir" ( pas un adieu!) à nos amis Rachel et Simon, il est tout de suite 10h. En sortant du port de Cagliari, eux iront à tribord vers les Baléares, nous irons à bâbord vers La Sicile.
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| Ciao Cagliari! |
On longe quelque temps la côte sarde, cette île donne envie d'y revenir!
Puis, en début d'après-midi, le vent monte à 8 noeuds ( c'est pas trop fort, parfait), il a une allure "au largue" , donc: on grée le spi! On est tout content car depuis le Portugal, le vent ne nous portait plus. Nous étions (trop) souvent face au vent, avec une allure "au près".
Mais à 17h, le vent est trop fort, on navigue à 9 noeuds, le bateau "loffe", la barre est diffcile à maintenir, donc il faut ( malheureusement) l'affaler. Le restant de la navigation se fera à la grand voile et au génois. Quelques heures de moteur au milieu de la nuit. Le ciel est toujours bien dégagé, plein d'étoiles, mais en plus, cette nuit, on a été photographié tout plein:
En début d'après-midi: On s'approche de Favignana. C'est une journée nuageuse.
Les îles Egadi, près de la côte ouest de la Sicile, sont trois îles dans une réserve maritime créée en 1991. Favignana est la plus grande avec un village et un port sûr. La pêche au thon est la principale ressource de ces îles. La mise en place de grands filets, pas toujours bien visibles par des bouées, rendent la navigation de nuit difficile.
Au milieu de l'île de Favignana se dresse une montagne ( Montagna Grossa) du nord au sud. De chaque côté de la montagne, la terre est basse, tel un plateau. Depuis une centaine d'années, l' île n'a plus de pins mais une végétation sèche. En haut de la montagne, dominant le port du village, un fort aragonais: Santa Catarina.
Le port de l'île est au nord, on y arrive:
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| Le fort Santa Catarina atteignable uniquement à pied. |
Quand l'île est en vue, on appelle le port afin de savoir s'il y a une place. "Sisi, alcun problema!"nous répond l'ormeggiatori. On comprend que 20 min avant notre arrivée, on doit le rappeler et demander "Franscesco". On fait ça! Il nous aide à l'amarrage -pendille, bien sympathiquement. Le paysage est superbe! On prend nos repères, on souffle un peu, il est 15h. Le petit centre historique est à côté, ça nous arrange bien, car on est fatigué de nos 28 heures de navigation. En fait, il n'y a qu'un seul quai pour les plaisanciers visiteurs. Notre voisin est un yacht, pas très grand, qui vient de Tunisie. Eh oui, La Sicile est plus près du continent nord-africain, que des Baléares. A la radio, effectivement, nous entendions de appels avec des noms de bateaux à consonance arabe.
Plusieurs fois par jour, des ferries venant de La Sicile viennent déposer et/ou reprendre des touristes venus passer la journée à Favignana. Cette belle île se visite à vélo ou en scooter. Il y a des rando pédestres, des sorties en mer, possibilité aussi de faire de la plongée sous-marine. Donc, ce quai est plutôt animé, les touristes et les gens curieux nous regardent lire, manger, nettoyer, c'est drôle!
Il n'y aucune infrastructure sanitaire, pas de toilettes, pas de douches. Nos voisins de Tunisie, par exemple, prennent la douche au tuyau d'arrosage, sur le quai, parmi les badauds.
Il n'y a pas de bureau. Francesco, sous son parasol, nous a dit: "le bureau c'est moi!"( voir photo). Bon, on paye en cash.
Et Pierre analyse l'endroit car ce quai est bruyant, why? Au début, nous pensions que le bateau de la plongée sous-marine rechargeait ses bonbonnes, mais "que neni":
Le matin, pendant que je me dépatouille dans une superette italienne pour acheter des fruits et des légumes, Pierre va courir dans la montagne et me ramène une photo panoramique: Waow!
Cette île de Favignana nous laisse un excellent souvenir. On s'y est bien amusé et nous avons découvert la Sicile, parfois digne d'un film!
Delà, cap vers la grande île ( Sicile), précisément vers San Vito lo Capo !
Super la lancée du Spit. Cathy tu deviens une pro.....bien entendu Pierre tu l'es déjà :)
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