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Découverte de deux joyaux: l'île de HYDRA et MONEMVASIA:



Le lundi 5 octobre, en navigation vers une île qui a la cote et nous avons, encore une fois, la grande chance de pouvoir la visiter en octobre. En haute saison, il est quasi impossible d'avoir une place aux mouillages et encore moins au port de la ville.  On confirme pour le petit port à Hydra ( situé sur la côte nord) , en ce début d'octobre les bateaux sont encore à couple, il y a beaucoup de passages bruyants de bateaux taxi qui font le tour de l'île et des bateaux de tourisme venant du continent. On s'empresse de se trouver un mouillage, dans la baie de Molos. C'est paisible! La température de l'eau étant encore à 24 degrés, on saute dans l'eau. Et là, en nageant, je frôle un animal très beau mais peu agréable: une méduse pélagique ( je pense). Appelée aussi "ortie de mer". Petite mais quelle agressivité! Ces fines tentacules ont effleuré mon bras et mon cou et ce sont les brûlures qui m'ont alertées! Les démangeaisons et la douleur m'ont embêtée durant 24h. C'est ridicule mais, désormais,  je suis moins franche quand je nage, malgré mon masque.

L'île ne comprend qu'une ville et quelques villages, en dehors desquels le paysage est plutôt désertique et offre de belles randonnées menant parfois à un couvent ou à un monastère, et à de belles plages. Nous avons passé trois jours au mouillage: dans la baie de Molos, à Agios Nikolaos et à Plakès. Ce dernier ancrage nous a permis de rejoindre la ville de Hydra en 20 minutes à pied. Agios Nikolaos étant dans la partie occidentale de l'île, nous a permis, par un chemin des mules, de rejoindre un hameau: Episkopi, situé dans une belle nature!

La baie de Molos

Le hameau d'Episkopi

Le chemin des mules dans le maquis

Avlaki, Kaminia, Vlychos, Plakès sont des criques, des villages, des plages à galets situés vers l'ouest, à gauche de la ville de Hydra.

Le hameau de Plakès

Transport d'un châssis.

Petit port de pêche de Vlychos.


La ville, Hydra, est au fond d'une baie, s'étage en amphithéâtre autour de l'anse. Composée de jolies ruelles bordées de maisons colorées, ou chaulées de blanc donnant de beaux panorama sur le port. Ce sont les ânes et les mulets qui remplacent les véhicules à moteur interdits sur l'île. Du coup, la balade pour découvrir cette petite ville est un plaisir de tranquillité! Malgré une activité encore animée dans le port.





La partie nord et nord-est de l'île, nous n'avons pas eu le temps de la découvrir mais les descriptions sont toutes aussi tentantes!

Le vendredi 8 octobre, après ce séjour "nature", nous voguons vers un endroit tout aussi emballant mais plutôt dans le contexte culturel: la presqu'île où niche Monemvasia! Située dans la partie orientale du Péloponnèse. Nous avons profité d'une belle navigation de 42 miles avec un vent arrière de 17 noeuds. La vitesse du bateau atteignait plus de 5 noeuds. Avec un ris dans la grande voile, c'était confortable!

Les descriptifs dans les guides touristiques, nos amis déjà passés par là, tous l'ont décrit avec les adjectifs au superlatif,  avec des étoiles dans les yeux! Expressément, nous n'avons cherché aucune photo de cet endroit car on voulait découvrir cette cité en s'y rendant. Effet de surprise réussit!

On arrive à la ville de Géfira. Au pied du rocher, sur la photo à droite.


Et quelques minutes plus tard, on remarque un mur de défense et une cité.

Monemvassia, waow!!

Très vite, on est amarré au port. Trop facile, on peut choisir sa place!
Il est, alors, 18h.

Au bord de la mer, il y a Géfira, ville moderne, peu attractive. Et, en face, caché derrière le promontoire rocheux, enserré dans des remparts vénitiens plongeant dans la mer, ce village médiéval fortifié ou "kastro". Monemvassia ( moni emvassia en grec) signifie: l'unique entrée. 
Très très judicieusement, on nous avait conseillés de découvrir cette ravissante cité tôt le matin. En y prenant son petit déjeuner sur la terrasse d'un petit hôtel, par exemple. 
Le lendemain matin, ( 8h) après le lever du soleil on enfourche son vélo et on fonce. 

 

On entre dans la ville fortifiée par l'unique entrée en chicane et voûtée. C'est sur la place, à côté du campanile et de la principale église "Christo Elkoménos" ( du XII ème siècle) que nous dégustons un petit déjeuner gargantuesque dans une ambiance de cité s'éveillant, s'animant gentiment. Sans compter la  vue sur mer et sous un soleil se réveillant. Magique, vraiment!



Ensuite, tant qu'il ne faisait pas trop chaud, nous avons emprunté le raidillon jusqu'à la ville haute. Cette citadelle est à l'état de ruines. Seule l'église byzantine "Agia Sofia" fût restaurée au milieu du XX ème siècle. Le tour du château en ruines est une jolie balade de 1,8 km qui vaut la peine pour les beaux panorama offerts.

L'entrée de la ville haute.


Agia Sofia




Vue panoramique sur Géfira, le port ( à gauche) et la digue menant au rocher.

Le restant de la journée nous nous sommes "perdus" dans le lacis des ruelles, à longer les remparts, à comprendre les imbrications entre les propriétés, à admirer les maisons restaurées, à imaginer que faire de celles qui sont encore en ruine. On s'est bien  amusé dans ce vieux kastro "vivant"! Le charme de Monemvasia est aussi cette tranquillité car aucun véhicule à moteur n'est permis, les ruelles sont très étroites. Seuls les piétons les empruntent. Les quelques boutiques, restaurants et cafés se situent au début de la rue principale et très vite on est dans les ruelles des habitation, des cultes religieux, des remparts.










 

 






 Le temps passe extrêmement rapidement et on ne peut pas traîner si on veut terminer le tour du Péloponnèse. Ce samedi 10 octobre, en route vers Porto Kagio!  


   

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